Obscur Étrange
2012
Écrit, composé et mixé par Emmanuel
Emmanuel : voix, clarinette, clarinette basse, saxophone ténor, claviers, guitare
Maïa Guéritte : chant sur ‘If Hope Is a Game’
Audrey Chauveau : chant sur ‘Prélude’
Guillaume De Peyer : Hautbois sur ‘Vultures’
Mixage sur ‘Son Tour’ et ‘Racines’: Sebastian Müller-Thür
Mastering : Jason à Transition Studios
Photo : Brett Walker
Design : David Nobakht
« L’artiste a réussi l’improbable : l’expérimental devient mélodique, le bizarre flatte nos oreilles et les instruments se marient sans peine. Une bien belle surprise qui nous sort de nos habitudes. » (Maxoe)
« Le premier album de ce chanteur, songwriter, compositeur et producteur francilien est indéfinissable, entêtant, opaque, intriguant. On entend très (trop) souvent l’expression “dépasser les frontières” mais ici, c’est la définition même du travail de ce jeune artiste. » (Damien Baumal, Longueur d’ondes)
« Un artiste généreux, et un album éclectique au son tentaculaire. » (Focus musique)
Initialement sorti en 2012 chez Central Control International, la maison de disques de Barry Adamson, Obscur Étrange rejoint désormais le catalogue de Galacticaz, la société de production d’Emmanuel.
Extrait du dossier de presse de l’époque :
“Emmanuel s’explique : « Le titre Obscur Étrange renvoie à l’ambiance générale du disque. Les plus vieux morceaux, comme Racines ou Not A Changed Man, ont été composés à une époque où je m’intéressais beaucoup aux musiques de films, etc. Je pense qu’ils pourraient être la bande originale d’un film un peu sombre, avec des personnages aux comportements un peu étranges… » Emmanuel ajoute : « C’est obscur (pas uniquement dans le sens de sombre, mais aussi avec l’idée d’ambivalence), et étrange. »
Le son d’Obscur Étrange porte aussi la trace de cette singularité. Pop baroque des 60’s, electronica, modern soul, industrial, évocations jazz, expérimental… c’est le son d’un artiste mature qui ne craint ni d’accepter ses influences ni de repousser ses propres limites. Cet album est en effet le fruit de l’expérience de son auteur. Emmanuel se souvient précisément de ce qu’il a ressenti, plus jeune, devant un ballet de danse contemporaine, le premier auquel il assistait, puis un spectacle de… marionnettes, le tout dans la même semaine. « Je ne pensais pas qu’il était possible de donner à voir un spectacle aussi intelligent, drôle et plein d’esprit, avec seulement des marionnettes » se remémore Emmanuel en riant. « Ces deux spectacles avaient au moins deux choses en commun : c’était deux œuvres très exigeantes, mais qui n’étaient pas séparées de la culture populaire. Et ça, ça m’a parlé. Je pense que les artistes n’ont ni à réviser à la baisse leur ambition pour devenir plus populaire, ni à censurer leurs influences et leur sensibilité pop. »
On trouve deux invitées de choix sur Obscur Étrange ; l’animatrice et comédienne Audrey Chauveau prête sa voix sur Prélude, tandis que la comédienne Maïa Guéritte rejoint Emmanuel pour un duo sur If Hope Is A Game.
« L’espoir et la vulnérabilité sont les deux thèmes principaux du disque. Ce sont des questions universelles. ‘Puisque je ne suis pas à l’abri de tout, que puis-je espérer ?’ J’ai voulu saluer les efforts auxquels les gens se livrent pour continuer de faire des choses bien, pour faire en sorte que certaines réalités soient un peu moins lourdes au quotidien. Parfois en vain. Je vois cela comme un clair-obscur, un subtil jeu de nuances entre ombre et lumière. Voilà pourquoi l’album s’appelle Obscur Étrange. »